Mercredi 28 octobre, Traxio, s’appuyant sur la participation de plusieurs réseaux d’entretien-réparation, a officiellement lancé l’éco-entretien en Belgique. Un signe de plus de l’ampleur internationale que prend le concept, après s’être invité au Parlement européen en mai dernier…

Lentement mais sûrement, l’éco-entretien déborde de nos frontières franco-françaises pour se pencher sur un parc plus européen. En effet, outre une question écrite posée en mai dernier par l’euro-députée française Agnès Evren à la Commission européenne soulignant les vertus d’agir sur le parc existant dans le cadre de la lutte contre les émissions polluantes et les gaz à effet de serre, voici que le concept vient de mettre un pied chez nos voisins belges.

C’est en effet mercredi dernier que Traxio, la confédération des métiers liés à la mobilité, a lancé l’éco-entretien dans le Plat Pays après avoir suivi l’Association Eco-Entretien (AEE) et le déploiement du protocole en France depuis 2018. Une preuve supplémentaire selon l’AEE que l’éco-entretien se révèle crédible et pertinent pour les acteurs de l’après-vente automobile comme de leurs clients automobilistes. Pour se faire, l’organisation professionnelle voit s’engager à ses côtés 6 réseaux de garages pour proposer le protocole dans leurs points de vente : Auto 5, Autodistribution, Bosch, Covalux, Doyen Auto ainsi que LKQ.

Pour rappel, l’éco-entretien est un label ouvert à tous les professionnels de l’entretien-réparation, reposant sur un protocole de diagnostic de la combustion interne des moteurs essence et diesel à partir de l’analyse des 5 gaz CO, CO2, O2, HC et Nox. Il permet d’identifier les causes de surconsommation (et donc de pollution) et d’apporter des traitements adaptés afin de retrouver des niveaux d’émission du véhicule proches de l’origine. Selon l’AEE, l’utilisation du protocole permet de générer des gains supérieurs à 10 % en matière d’émissions de CO2, 80 % concernant les particules, et quelque 55 % quant aux émissions de Nox…

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